Homélie du 5ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 28 janvier 2012Une journée de Jésus
Textes bibliques : Lire
Cet évangile nous propose de suivre Jésus toute une journée jusqu’à l’aube le lendemain matin. C’est un jour de Sabbat c’est-à-dire la samedi, jour consacré au Seigneur. Jésus rejoint les fidèles à la synagogue. Il y vient pour prier et enseigner. Et le lendemain, bien avant l’aube, il se retire dans un endroit désert pour prier. A travers ce choix, c’est une leçon qu’il nous donne. Il voudrait nous apprendre à toujours commencer toutes nos journées par un temps de prière. C’est absolument indispensable si nous voulons qu’elles soient vraiment ajustées à l’amour du Père.
La journée de Jésus continue par une visite chez Simon. Or la belle-mère de ce dernier est malade. Jésus la prend par la main et la fait lever. C’est l’image de ce qu’il veut faire pour chacun de nous lorsque nous sommes paralysés par la fièvre du péché. Il est proche de nous par son Incarnation. Il reste présent tous les jours par ses sacrements. Il nous nourrit de sa Parole et de son Eucharistie. C’est ainsi qu’il continue à nous prendre par la main. En ce jour, nous lui demandons qu’il nous donne de garder notre main dans la sienne et de nous laisser guérir par lui. Il veut nous remettre debout pour que, nous aussi, nous puissions servir. C’est cela qu’il réalise par le ministère de son Eglise.
Lorsque la chose vient à se savoir, de nombreux malades et possédés sont amenés à Jésus. Saint Marc nous dit que “la ville entière se presse à sa porte”. Avec une attention infatigable, Jésus se met au service de ces malades et de ces possédés. Il les guérit de leur mal. Le même Jésus se fait proche de toutes les détresses qui accablent notre monde d’aujourd’hui. Des hommes, des femmes et des enfants sont douloureusement éprouvés par la maladie et la souffrance. Beaucoup s’interrogent : Pourquoi moi ? La question n’est pas nouvelle. Bien avant Jésus, la première lecture nous raconte la situation de Job. C’est le cri douloureux d’un homme cruellement éprouvé qui n’attend plus rien de la vie. Mais si nous lisons le livre de Job jusqu’au bout, nous voyons que finalement sa révolte n’aura pas le dernier mot. Malgré tout ce mal qui l’accable, il garde sa confiance en Dieu jusqu’au bout.
C’est vrai que la prière de Job commence par un cri de révolte. Mais à la fin, cette plainte se fait prière. Job entre progressivement dans une autre manière de voir. Cette prière l’a aidé à s’ajuster à Dieu. Il nous arrive d’entendre des personnes qui disent : “Je suis tellement fatigué que je n’arrive plus à prier.” Job nous apprend que lorsque tout va mal, nous pouvons toujours CRIER vers le Seigneur. C’est ce que nous montre le psaume 129 : “Des profondeurs je crie vers toi Seigneur… que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière.” De nombreux textes d’Evangile nous montrent que Jésus est saisi de pitié devant toutes les souffrances qu’il rencontre. Lui-même nous adresse un appel à être solidaire de celui qui souffre. Il veut nous apprendre à ouvrir notre cœur au monde entier.
Voilà donc une journée de Jésus. C’est une journée épuisante qui s’est poursuivie tard dans la nuit. Le Christ aurait pu profiter de son succès. Au lieu de cela, il se retire dans un lieu désert pour prier. Les gens cherchent un guérisseur. Mais Dieu fait homme nous révèle qu’il est venu pour annoncer la bonne nouvelle. Il est urgent qu’elle soit proclamée à tous les désespérés du monde. Jésus se présente comme le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Son grand désir c’est de rassembler tous les hommes dans son Royaume. Nous chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cet amour passionné de Dieu qui veut sauver tous les hommes. C’est notre mission et notre responsabilité à tous. Un jour, nous aurons à en rendre compte.
C’est précisément ce que nous rappelle saint Paul dans la seconde lecture : nous ne pouvons pas nous contenter de bénéficier passivement de la bonté de Jésus. Comme lui et à sa suite, nous sommes envoyés vers ceux qui souffrent. Paul était un passionné de l’annonce de l’Evangile. Son seul but, c’était de gagner le plus grand nombre au Christ. Lui-même disait : “Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile.” Nous n’oublions pas que ce mot signifie “heureuse nouvelle.” Le pape Jean-Paul a souhaité pour notre monde une nouvelle évangélisation. Quand on voit nos paroisses cela peut apparaître comme un défi impossible. Mais ce qui est impossible pour les hommes, est toujours possible pour Dieu.
En ce jour, nous te suivons Seigneur dans ta prière. Nous accueillons pour nous l’annonce de ta bonne nouvelle ; et nous te prions pour qu’elle nous transforme au plus profond de nous-mêmes pour mieux l’annoncer aux autres. Amen
Sources : Revue Signes, Lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoyes), Homélies de l’année liturgique B (Simon Faivre), Vers dimanche
5ème DIMANCHE – année B – 5 février 2012 – Evangile de Marc 1, 29-39
SORTIR POUR PRIER – PRIER POUR SORTIR
L’évangile de dimanche passé racontait la première d’une série de scènes qui s’enchaînent chronologiquement et que nous allons lire aujourd’hui:
1, 21-28 : shabbat : matin : à la synagogue : Jésus enseigne : sa parole exorcise un possédé
1, 29-31 : « : midi : chez Pierre : il guérit la belle-mère – repas
1, 32-34 : soir, donc le lendemain (car la journée commence au coucher du soleil) : il guérit et exorcise
1, 35 : nuit : Jésus prie seul.
1, 36-39 : aurore : il décide de partir en mission dans les villages alentour.
JESUS CHEZ PIERRE
En sortant de la synagogue de Capharnaüm, Jésus accompagné de Jacques et Jean, alla chez Simon et André. Or la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Aussitôt on parle à Jésus de la malade. Il s’approche d’elle, la prend par la main et la fait lever. La fièvre la quitte et elle les servait.
En ce sabbat (samedi) matin, l’office à la synagogue a été un peu bousculé mais un seul participant, un pécheur, a confessé l’identité du prédicateur invité ; les autres en sont restés à la stupeur (dimanche passé)
Puisque le judaïsme n’accepte pas d’autre autorité que celle de la Torah et de Moïse et refuse la prétention de Jésus à proclamer sa Parole avec son « autorité » propre, l’Evangile passe donc dans « la maison de Pierre », symbole évident de ce que sera l’Eglise.
Il s’y trouve également des malades, des personnes couchées. Mais ici on fait confiance à Jésus présent, on intercède pour qu’il intervienne ; « il touche », il y a donc contact personnel, et « il fait lever », « il re-suscite » (c’est le verbe qui sera employé plus tard pour parler de « la résurrection » de Jésus du tombeau). Alors la femme guérie (Pierre est marié ? ou son père remarié ?) et remise sur pied peut « servir » le groupe, c.à.d. sans doute qu’elle organise le repas avec Jésus et ses nouveaux disciples.
Ainsi donc l’Evangile sort du lieu de culte pour pénétrer dans une maison ordinaire où « la liturgie » devient « service » (diaconie profane), famille, partage, avec Jésus, du repas fraternel.
Il faut nous rappeler que les premières générations chrétiennes n’ont vécu que des Eucharisties « domestiques », c.à.d. vécues à l’intérieur des maisons.
JESUS GUERISSEUR
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais, et il les empêchait de parler parce qu’ils savaient qui il était.
La nouvelle qu’un grand guérisseur est arrivé en ville et qu’il loge chez Simon s’est répandue très vite. Pendant la journée du sabbat, tout travail est interdit mais dès l’arrivée du soir qui marque le début de la journée suivante, une foule de gens accourt en apportant leurs malades.
Voici donc le 3ème lieu : après la synagogue (lieu de la parole et de l’écoute dubitative), après la maison (lieu d’accueil et de repas), voici « à la porte », c.à.d. à l’extérieur, là où ne voit en Jésus qu’un brave thérapeute, un homme qui peut rendre la santé.
Pourtant, sans un mot, Jésus se donne volontiers à cette séance de guérisons et d’exorcismes : son « autorité » sur le mal semble sans limites. Il apparaît davantage qu’un médecin : il a « autorité » sur « les esprits » qui aliènent la liberté de l’homme (maladies mentales ?). Mais ceux-ci savent l’identité de celui qui les chasse (rappelons-nous le possédé de la synagogue de Capharnaüm criant: « Je sais qui tu es : le Saint de Dieu ! »).
Jésus leur intime l’ordre de se taire, comme il le fera au lépreux purifié (1, 44), aux témoins de la résurrection de la petite fille (5, 43), et d’autres. Pourquoi cette consigne du secret ? Parce que, si la mission libératrice de Jésus est globale et atteint tout l’être humain, aussi bien le corps que le psychisme, elle ne se réduit pas à celle d’un thérapeute ou d’un philanthrope. Les gens, bouleversés et heureux de recouvrer la santé, se sentent pressés de le raconter et ils deviennent « témoins d’un bienfaiteur »- ce que Jésus est aussi, mais de façon seconde. Car pour lui l’essentiel est la proclamation de la venue du Règne de Dieu qui doit susciter en réponse la guérison du cœur, la conversion, le changement de vie.
Certes la mission évangélique suscite, aujourd’hui encore, un formidable élan de solidarité, un engagement pour soulager les corps et les esprits, un grand dévouement pour créer des « œuvres sociales » mais elle ne peut être limitée aux soins de santé, à la lutte pour le bien-être, à l’amélioration des conditions de vie.
Quand Jésus a inauguré sa mission en Galilée, il proclamait : « Le temps est accompli et le Règne de Dieu s’est approché : convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (1, 14-15). Les activités sociales ne peuvent se substituer à cette annonce.
LA PRIERE NOCTURNE
Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
L’effervescence est retombée, les gens sont rentrés chez eux, le calme est venu avec la nuit lorsque soudain une silhouette se glisse hors de la maison de Pierre. Sous les étoiles, dans le silence, Jésus PRIE : « Que faut-il faire ? ». Lors de son baptême, son Père l’a envoyé annoncer la venue de son Règne : il a débuté avec le succès que l’on voit. Faut-il en rester là, s’installer chez Pierre et y accueillir les gens qui ne tarderont pas à y converger ? Jésus supplie son Père de l’éclairer, de lui montrer la conduite à prendre, comme il l’a fait lors de sa longue prière dans le désert. En effet le Royaume de Dieu ne peut venir que si son témoin agit exactement comme Dieu le veut. Pas de mission sans prière perpétuelle. Pas de décision sans recours à Dieu. Tant de fois, hélas, dans son histoire, l’Eglise s’est grisée de ses réussites, s’est fourvoyée en décidant par elle-même d’opter pour l’installation, la puissance, l’efficacité immédiate !….
L’ELARGISSEMENT DE LA MISSION
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche ! ». Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame. Car c’est pour cela que je suis sorti ».
Il alla, proclamant dans leurs synagogues, dans toute la Galilée, et chassant les esprits mauvais.
A leur lever, Pierre et les autres sont catastrophés : Jésus a disparu ! Ils s’élancent dans les environs et quelque part ils le découvrent, paisible, recueilli. « Il y a déjà plein de gens avec les malades devant la porte : viens vite ! Ils t’attendent ». Non, Jésus refuse de se laisser enfermer dans un succès ambigu. Suivez-moi, nous partons : je dois proclamer la Bonne Nouvelle dans tous les villages alentour.
S’il reviendra parfois à Capharnaüm, Jésus choisit l’itinérance dans la pauvreté. Pierre ne doit plus rêver d’organiser un centre chrétien, avec salle de conférences et clinique moderne. Avec les copains, il faut oser l’aventure, aller « pêcher les hommes » là où ils vivent. « Ailleurs ». Toujours plus loin.
La crise secoue nos pays, lézarde les certitudes, ébranle les fondations. Le bonheur est-il, comme on nous l’a fait croire, dans l’installation de plus en plus confortable ? Le Royaume de Dieu est élan et non gestion ; la mission est aventure et non administration. L’Eglise ne peut s’enfermer ni dans une piété ritualiste ni dans un activisme moral. La prière nocturne de Jésus est un appel à notre méditation urgente en vue d’un nouveau départ. C’est « pour cela » que la foi nous « a fait sortir ».
Raphaël D
Dieu chez nous ! – 5ème Dim. ord. 2012 – 5 février –
Oui ! Combien la Parole de Dieu, tout particulièrement l’Evangile, est un enseignement toujours actuel, de tous les temps, et pour toutes les nations !
La plainte de Job (1ère lecture) qui, après joies et richesses humaines, voit maintenant sa vie remplie d’épreuves douloureuses, la considère comme une « corvée ». Présentement notre terre connaît beaucoup de « Job » à voir les guerres, le terrorisme, les délinquances, même chez les enfants, les catastrophes de toutes natures. Consultez les médias elles en foisonnent. Job en appelle au Seigneur : « Souviens-toi, Seigneur, ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur » Un appel que bien des humains devraient adresser pour découvrir le sens de leur vie et la joie, même au sein des souffrances.
« Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures ». Le Psaume 146 a raison d’affirmer : « Il est bon de fêter notre Dieu » ; « il guérit les cœurs brisés » (il y en a tellement !) « Il compte le nombre des étoiles, il donne à chacune un nom » La science ne peut guère le surpasser, même en découvrant les milliards de galaxies peuplées de milliards d’étoiles. « Il élève les humbles … rabaisse les impies » Grandeur pour Dieu que l’humilité. Elle s’incarne en Jésus toute sa vie, jusqu’à la croix. « Jouez pour notre Dieu de la cithare ! » du piano, du violon ou du tambourin … pour manifester l’enthousiasme de l’aimer !
Avec l’Evangile (Marc 1, 29-39) les raisons de nous confier au Seigneur ne font que s’accroître, s’amplifier. « Quittant la synagogue de Capharnaüm » (voir dimanche dernier) Jésus se rend avec Jacques et Jean chez Simon et André. Il trouve la belle-mère de Simon malade et la guérit : « la fièvre la quitta, et elle les servait » Si Jésus guérit nos cœurs ce n’est pas pour nous enrichir, dominer les autres, mais pour « servir ». Le soir on lui amène quantité de malades de toutes sortes qu’il guérit, et il chasse « beaucoup d’esprits mauvais », avec interdiction à ceux-ci de parler sachant « qui il était ». Il ne voudra pas passer non plus pour ce qu’il n’est pas : un guérisseur cherchant à faire de la propagande à partir de sa renommée.
Pour cela, « le lendemain, bien avant l’aube », il se rend « dans un endroit désert, et là, il priait ». Plus d’une fois l’Evangile, et surtout pour d’importantes décisions, nous montre Jésus en prière, se confiant à son Père. Il instruira ses apôtres et disciples à bien prier, et à prier sans cesse. Le faisons-nous ? Et savons-nous le faire ?
« Tout le monde te cherche » Simon et ses compagnons l’ont trouvé, et veulent le ramener à Capharnaüm. « Partons ailleurs !».Jésus est venu porter sa Bonne Nouvelle non pas à quelques uns, à des privilégiés. Il veut qu’elle se diffuse au monde entier et à toute l’humanité. Il commence à le vivre en parcourant « toute la Galilée », instruisant, guérissant, « et chassant les esprits mauvais » C’est avec son Eglise qu’il continuera sa mission évangélisatrice, en Christ ressuscité.
St Paul (2ème lecture), s’adressant aux chrétiens de Corinthe, nous invite, disciples d’aujourd’hui, à diffuser nous aussi la Bonne Nouvelle à un monde l’ignorant ou en panne de Dieu comme dans notre Europe occidentale.
« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » Persécuteur de l’Eglise en ses premiers disciples, mais converti sur le chemin de Damas, Paul est un exemple d’une vie toute donnée à Jésus. Par Dieu il a reçu mission d’évangéliser surtout le monde païen. Nul orgueil, nulle récompense à en tirer : « je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques uns ». « Je le fais à cause de l’Evangile, pour bénéficier, moi aussi, du salut » Avec foi et courage devenons enfants de Dieu, frères du Christ, à son exemple.
Seigneur ! nous t’aimons ! Augmente encore notre foi et notre amour dans la vérité.
Vierge Marie, sois notre protection devant toute mauvaise tentation. Obtiens-nous la fidélité d’aimer toujours plus, jusqu’au bout de notre vie. Amen !
Jésus est toujours à côté de nous. La preuve est qu’il me prend par la main chaque matin et il m’annonce que la journée sera moins terrible que je le crois. Et cela se vérifie à chaque fois.
Comme Jésus, je fais des prières nocturnes et le chapelet de RADIO ESPERANCE me permet de passer une bonne nuit calme. Le chapelet est formidable : il me recentre sur l’essentiel et me permet de retrouver l’humilité.
Jésus a guéri la belle-mère de Simon. S’il était encore sur terre, il est sûr qu’il aurait guéri ma fille Delphine.
Seigneur, je te demande juste d’augmenter encore ma foi, ainsi je n’aurai plus peur de rien. Et puis, je ne peux pas rester passive devant tant de bonté, alors aide-moi à PARTAGER DAVANTAGE.
BONNE SEMAINE,
Christiane
Bonjour Christiane et merci de ton message. Tu dis : “Jésus a guéri la belle-mère de Simon. S’il était encore sur terre, il est sûr qu’il aurait guéri ma fille Delphine.”
En fait, Jésus est avec nous tous les jours et jusqu’à la fin des temps. Nous pouvons toujours lui amener nos malades. L’évangile nous dit qu’un jour, des porteurs ont démonté le toit pour descendre un homme paralysé jusque devant Jésus. L’évangile ajoute que Jésus a admiré leur foi, pas celle du paralysé mais celle des porteurs. Nous sommes tous comme ces porteurs qui amènent Delphine au Seigneur. Nous la lui confions car nous avons la ferme conviction qu’il veut le meilleur pour elle.
Merci Père Jean pour ce “recadrage”. Il faut dire que je commence à être désespérée par Delphine qui a pris rendez-vous avec son …. septième psychiatre.
Je sais que Jésus est là tout dans mon coeur, mais comme Delphine ne veut pas lui ouvrir la porte de son coeur, elle ne guérira pas de sitôt. La foi, c’est bien connu, ne fait que du bien.
Bonne journée, Père Jean et tout le monde,
Christiane
Encore une fois, c’est la foi des porteurs qui est prise en compte par Jésus. On peut imaginer que le malade disait “Laissez tomber, ça ne sert à rien”. Mais les porteurs sont allé jusqu’au bout de leur démarche. C’est un exemple pour nous
C’est vrai, père Jean, tu as tout à fait raison. Jésus est fasciné lorsque nous avons une grande foi. C’est une leçon pour moi. Je ne dois plus douter mais trouver le courage de continuer avec Delphine.
BONNE JOURNEE.
Christiane